Prêt immobilier : vers une augmentation des taux d’intérêt ?
Prêt immobilier, faut-il s’inquiéter d’une probable hausse des taux ?
En 2016, les taux d’intérêt du prêt immobilier auront connu un niveau historiquement bas. Cette année aura également vu survenir des surprises politiques internationales qui risquent d’avoir un impact sur les pourcentages à venir en 2017.
Les conséquences des élections américaines
C’est très probablement le moment de réaliser vos projets d’acquisition de logement (voir ce site pour vous lancer) La victoire étonnante de Donald Trump aux présidentielles des Etats-Unis a provoqué une hausse des barèmes de l’emprunt aux USA. Par effet de contagion, le marché du logement européen ne sera pas épargné.
Cette augmentation risque d’être durable. En effet, en manifestant sa volonté de réduire la fiscalité des ménages et des entreprises, le président élu allège l’obligation pour la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED) de soutenir la demande privée en maintenant des barèmes plutôt bas.
Il faut donc prévoir une augmentation du coût du prêt immobilier qui arrivera mécaniquement sur la zone euro, comme le prouve l’analyse que vous pouvez découvrir en visitant ce lien. Cette hausse, si elle a des chances de s’étirer dans le temps, ne risque toutefois pas d’arriver de manière brutale.
Quid du Brexit ?
Les conséquences du Brexit sur le marché des habitations est de nature différente. Elle porte moins sur le coût du prêt immobilier que sur le prix du logement en lui-même. En quittant l’Union européenne, le Royaume-Uni a provoqué une dépréciation de sa livre sterling. Cette réalité engendre une mutation des marchés français et parisiens à trois niveaux : la hausse des prix, le retour des expatriés, et un changement dans le comportement des investisseurs.
Cela va profiter aux habitations de luxe et de prestige dans la capitale française. D’autre part, comme Londres et la City ne sont plus en mesure d’assurer leur rôle de plaque tournante des marchés de capitaux européens, la Ville Lumière va devoir assumer cette fonction.
Le Brexit ne va donc pas avoir un impact direct sur les taux de crédit immobilier. Il va plutôt provoquer une augmentation du prix naturel des habitations, et favoriser la bonne santé du marché parisien (cliquez ici pour plus d’informations). Les banques et les organismes prêteurs n’ont par ailleurs aucun d’intérêt à provoquer artificiellement une hausse brutale des barèmes du prêt immobilier.
La fin d’une époque incertaine et le début d’une autre
L’incertitude des marchés est toujours présente cependant, et les acteurs dominants misent sur un retour de l’inflation, qui engendre logiquement une augmentation des barèmes de l’emprunt. Ce facteur supplémentaire appuie les risques qui pèsent sur les pourcentages.
Mais si l’augmentation des prix et des taux est bel et bien à prévoir, elle ne sera pas violente et ne devrait pas susciter l’inquiétude profonde. En atteignant des seuils planchers historiques, les pourcentages vont de toute façon logiquement augmenter, et en tant qu’acquéreur potentiel, vous ne devriez plus prévoir de baisse à venir.
D’autres part, les politiques gouvernementales de soutien au marché de l’habitation vous permettront de continuer à profiter d’une certaine dynamique. Le dispositif Pinel vise à favoriser l’investissement locatif, et l’Etat a décidé de maintenir le prêt immobilier à taux zéro attractif pour certaines tranches de la population. L’intervention étatique garantit une fluidité des transactions immobilières au moins jusqu’aux prochaines élections présidentielles.
Le premier trimestre 2017 sera donc marqué par une inversion des tendances évolutives des taux d’intérêt. Cette augmentation sera toutefois régulée et mesurée. Il n’y a donc a priori pas lieu de trop s’inquiéter, ni de se précipiter pour agir. D’autant que le marché du logement se trouve toujours en bonne santé et que vous êtes toujours en mesure de profiter de pourcentages intéressants.
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